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la vie suit son cours


Mercredi 1 septembre 3 01 /09 /Sep 09:38

La rentrée ma toujours fait plus d'effet que la nouvelle année, pour moi c'est vraiment là que tout commence, que tout recommence... Il faut dire aussi qu'on est bien conditionné par toute nos années de primaires, puis de collège, puis de lycée, puis de fac..  Même si cela fait plus d'un an et demi que je suis sans boulot et que j'ai forcemment perdu certains repères, ce sentiment reste ancré en moi. Je ne suis pas du genre à prendre des résolutions, on a pas besoin de date fixe pour çà d'ailleurs, tiens d'ailleurs y'en a une que j'ai arrêté, celle de faire mes pompes et mes abdos tout les matins.. j'ai bein tenu 3 mois je dirais.. aprés c'est sur que faire ces pompes pendant les vacances dans une tente de camping c'est pas forcemment évident.. j'aurais pu reprendre en rentrant.. mais non tout s'est envolé.

 

Alors voilà , ca yes septembre 2010 est là, finit l'été et l'insouciance, le je ne pense à rien (ou presque), la rentrée va forcemment ramener son lots d'interrogations de "Et maintenant?", a moins que je ne fasse semblant de me croire encore quelques jours en août , même si le temps est déjà à presque novembre. On dit que quand on se met a parler de la pluie et du beau temps c'est qu'on n'est dans une conversation stérile, ou on a besoin de s'appuyer sur des élèments dont tout le monde se fous juste pour maintenir le dialogue, le lien "social". J'ai peut-être envie d'un peu de "stérilité" en ce moment.

 

Tiens d'ailleurs pourquoi Septembre... Sept de quoi?

Septembre etait le septième mois du calendrier romain... merci wiki .. sept, le chiffre mystique par excellence, ca doit sans doute jouer aussi dans la balance.

Septembre semble donc marquer  le début de quelque chose reste (juste) à savoir de quoi.

 

Par tendremec - Publié dans : la vie suit son cours
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Lundi 30 août 1 30 /08 /Août 08:56

Aout, touche à sa fin, septembre et la rentrée vont bientôt venir tout balayer.. septembre est déjà là on peut le sentir, presque le toucher...

 

Pour terminer avec l'été, voiçi la vision de Tom' de cette drôle de semaine...

 

 

Entracte.

"Tom-tendregosse: Fin de l'acte I, place à l'acte II". Tels ont été mes derniers mots dans une conversation nocturne avant de partir. Ca n'a même pas été les choses qu'on dit toujours comme "je t'embrasse, bisous" mais cette expression trouvée sur le tas et que j'ai ruminé toute la nuit après avoir fermé l'ordinateur. La prochaine fois qu'on se parlerait tout serait différent. Soit nous serions frustrés de ne pas avoir fait aboutir notre projet parce qu'il était trop ambitieux ,ou pire encore parce que nos couples sont incompatibles, soit au contraire tout aurait marché comme prévu et là je n'arrivais pas trop à me projeter parce que cette situation était tellement improbable et inédite qu'elle en devenait même angoissante pour mon pauvre petit esprit.

Alors pourquoi avoir lancé ce projet fou? Il ne ressemble à aucun autre, ce n'est pas un fantasme, ce n'est pas un plan cul, ce n'est pas une supercherie montée pour tromper nos copines. A voir nos têtes quand on en parlait, ce n'était pas non plus quelquechose de mis en place pour pimenter notre vie sexuel et qui nous excitait en y pensant. C'était plus que ça. Pour ma part, c'était comme une nécessité. On s'est monté une relation tellement forte qu'il fallait sceller ça quelquepart. Il y a le côté plan cul qui je pense est assez banal entre 2 mecs qui aiment les mecs et puis il y a autre chose qui est naît petit à petit au fil des mails. Il faut vous imaginer, chers lecteur de ce blog que pendant l'acte I, nous avons passés 7 mois à nous envoyer des mails quasi quotidien où nous discutions de choses et d'autres. Ce sont en quelques sortes les mots et la sensibilité pour ceux-ci qui nous ont rapprochés. Une complicité est née, même plus que ça, osons le mot une amitié. Cette amitié, il me semblait qu'elle n'avait pas besoin de plan cul pour survivre, c'est comme si j'avais trouvé l'ami que j'attendais à qui je pouvais tout dire et qui me jugerait pas puisqu'il vit la même chose que moi. On ne pouvait pas garder cette complicité secrète, j'avais besoin de pouvoir parler de l'ami aux gens que je connaissais parce qu'il faisait maintenant parti de ma vie au même titre que tous les autres. Alors ce camping s'est présenté comme une évidence, l'occasion unique de rapprocher nos 2 mondes sans savoir ce que ça pourrait donner. On prend un saladier, on met plein d'ingrédients différents, on mélange, on passe au four et on voit ce que ça donne: alors bon ou pas bon?? Attendez, pour l'instant c'est pas encore passé au four..

La semaine avant la Bretagne s’est passé comme les autres auparavant avec beaucoup d’interrogations mais une grande hâte d’y être, de voir enfin aboutir ce projet, cette "expérience sociale". Du stress ? oui biensûr il y en a eu mais il y a eu pendant cette semaine des sourires en y pensant, comme quand on est gamin est qu’on s’apprête à faire quelquechose de défendu, d’interdit par les règles tout en sachant qu’on doit le faire et qu’on y prendra un grand plaisir.


Acte II

Ca y est, nous sommes dans la voiture en route pour la Bretagne, terre d'inconnu comme jamais. Arrivé au camping, j'ai la poitrine serrée comme lorsqu’on est dans ces énormes montagnes russes  et qu'on grimpe sans cesse pour atteindre le sommet de la première descente. Trop tard on est dans le train et on peut plus descendre. C'est parti pour une semaine de descente vertigineuse.
Tout le problème était dans le fait de ne pas être placé trop loin l'un de l'autre dans le camping histoire d'avoir des chances de se croiser ailleurs que dans la piscine. C'était en quelques sortes la seule marche de manœuvre du hasard dans notre plan et donc le seule problème. La dame de l'accueil a gentiment écartée ce petit problème en nous proposant de choisir notre emplacement parmi ceux toujours disponibles. Restait plus pour moi qu'à trouver "la voiture grise immatriculée 59 avec un coffre de toit". On s'élance dans les allées du camping et sur qui on tombe?? lui qui remonte l'allée en sens inverse. Un discret "bonjour" de courtoisie en essayant de pas croiser son regard et c'est bon, premier contact établi: il est bien dans le camping. Je me rappelle bien sa tête à ce moment, je pense qu'on avait la même chose en tête: "ça y est, c'est parti, on peut plus retourner en arrière". D'un coup, j'avais plus envie de rire et je crois que lui non plus ou alors il le cachait bien derrière sa tête de chien battu qui évitait mon regard. Après un petit tour du camping, j'ai enfin trouvé son emplacement. Il y avait tout une tripoté d'emplacement libre à côté du leur et j'avais l'embarras du choix. Parfois avoir le choix c'est compliqué aussi, quelle était la position idéale? Ma copine aimé celui qui se trouvait en face mais l'idée de me retrouver en face de lui pendant une semaine entière sans peut être pouvoir lui adresser la parole m'a rebuté donc j'ai opté pour un emplacement à 3 tentes en face, sur le chemin des toilettes et de la piscine qu'ils prendraient forcément tous les jours et j'ai trouvé comme excuse que l'emplacement face au sien était un peu en pente et moins protégé du vent. Banco, c'est parti pour celui-ci.

A nous le montage de tente et la mise en place de notre petite installation. A ce moment, je me suis rappelé sa tête quand on s'est aperçu quelques minutes auparavant et je me suis senti assez mal pour lui, je me suis dis "Merde, le pauvre, son unique semaine de vacances seul avec sa chérie sera parasitée par moi, je suis vraiment un égoïste, si ça se trouve il va avoir cette tête toute la semaine et je vais lui gâcher ses vacances". Puis vient le moment du gonflage du matelas: on essaie tant bien que mal de gonfler le notre avec notre gonfleur manuel et on voit soudain arrivé une femme avec un gonfleur électrique en main: "vous voulez peut être notre gonfleur??". Et hop c'est parti, première touche, premier contact: "vous êtes du Nord?? blablabla". Je connaissais cette femme pour l'avoir vu plusieurs fois en photo: c'était bien la chérie de mon amant. Puis il est arrivé derrière avec sa petite pour prendre part également à la conversation. Là c'était vraiment parti, les hostilités étaient lancées, oubliées la culpabilité et l'angoisse quand j'ai vu son sourire. J'ai ensuite laissé ma chérie rapporter le gonfleur pour ne pas me mettre en avant, ne pas m'imposer et laisser faire un peu les filles comme on s'était dit avant le départ.
Les premières journées ont été ainsi, assez bizarre avec un mélange de peur et d'excitation. Je passais mon temps à éviter son regard dans la conversation, à parler peu de peur de dire une chose dont je n'était pas sensé être au courant. Je crois même que jusqu'à mardi soir on n'a jamais du s'adresser la parole directement.

Le second contact s'est établi le lendemain matin et soir à la piscine je pense sans compter les bribes de conversation sur le chemin de la vaisselle ou des toilettes. Je me souviens de la conversation du soir à la piscine. Nous étions partis nous promener pour découvrir la bretagne avec ma chérie l'après midi et mon obsession était: "ne rentrons pas trop tard comme ça on ira à la piscine en rentrant et on aura des chances de se voir" . Effectivement à notre arrivée on a croisé la petite famille des voisins qui se dirigeait vers la piscine: "ouf ils sont là". Direction la piscine et ouverture de la conversation au bord de l'eau. Je me souviens avoir tremblé comme une feuille pendant tout le long de notre conversation. Ma copine me disait "t'as froid, remet un t-shirt", mais je savais bien que ce n'était pas que la fraicheur de l'air qui nous entourait, c'était mon corps tout entier qui se disait qu'on était complètement dingue et que l’improbable se produisait. Ce soir là, je me suis couché avec le sourire au lèvre: "putain mais qu'on est con". Ca a été la valse des questions connes dont on connaissait d'avance les réponses mais nécessaires : « vous habitez où exactement ? » en feignant d’ignorer la localisation exact de leur rue « ah je connais pas ».  Ce petit jeu a été assez comique en se faisant les réponses d'avance dans la tête. Comique mais tellement dangereux puisqu'il ne fallait pas parler d'une chose dont la réponse n'avait pas encore été donné. Sans cesse je me répétait « faut pas aller trop vite non plus ». Vu le bonne enchainement des choses, la logique pour moi ensuite a donc été d’improviser un petit apéro entre voisins. J’en ai parlé le Mardi avec ma chérie qui a acquiescé : ils sont sympas ces petits voisins et puis c’est quand même une belle coïncidence de se retrouver dans le même camping.

Quand j’y pense ça a quand même était vite et pourtant je me suis freiné : passé du premier « bonjour » le Dimanche à l’apéro le Mardi soir on peut dire que c’est quand même rapide mais les circonstances s’y prêtait bien et ça avait l’air de couler de source. Pendant l’apéro, toujours les mêmes regards fuyeurs, les mêmes questions ridicules mais nécessaires.  Les questions n’étaient pas si inutiles que ça tout compte fait, j’ai aimé redécouvrir ce père de famille que je connaissait déjà sous un autre point de vue. Tout compte fait, il est pareil que dans notre monde, on ne s’est pas créé un personnage, on s’est ouvert à l’autre sans se vendre, sans se mentir. Ca a confirmé pour ma part le fait qu’on était honnête l’un envers l’autre, heureux dans nos vies respectives avec un besoin animal d’évasion et de folie. Je me souviens, au grès d’une conversation où j’évoquais je ne sais plus pourquoi le fait que j’aimais contrôler les choses et savoir où je vais, son sourire qui me regardait de coin genre « ouais tu parles je le sais bien ça c’est bien toi mon coco » et j’ai pas pu m’empêcher de sourire à mon tour.  Encore une fois, c’est les filles qui ont mené la barre cette soirée là dans le sens où elles étaient le centre de la conversation. On les laissait parler ou on s’adressait à elles  de peur d’engager une conversation uniquement à 2. On renvoyait la balle à chaque fois à l’une d’entre elle. Vous pourriez vous dire que ça aurait pu paraître bizarre aux filles mais pour ma part, j’ai un caractère comme ça, j’ai besoin d’observer et de cerner les gens avant de créer un lien donc rien n’a paru louche il me semble.

Et puis l’avoir si proche de moi avec les regards qu’il me lançait genre « quand tu veux où tu veux », c’était assez loufoque et tellement frustrant. Voir ses mains sur la table, sa bouche dont je prends tant de plaisir à caresser quand c’est permis, les avoir là devant soi si proche et si inaccessible ça donne l’impression de ne pas les avoir touché depuis une éternité et ça embellit encore plus les choses. Quand je me suis couché ce soir là je me suis dis qu’il fallait vraiment qu’on se parle plus pour donner plus de crédit à une complicité future. Nos deux couples avaient décidé de faire la même excursion le lendemain, une journée sur une île paradisiaque sans toutefois se dire qu’on passerait la journée ensemble.

 

Je pense que cette journée du mercredi a été une journée décisive dans le sens où elle a créé un lien, une envie de se voir qui n’existait pas plus que ça auparavant. D’abord, il me semble que ça a été la première matinée où nous nous sommes retrouvé ensemble dans les douches, seul lieu où il était possible de discuter entre hommes « ça va ? ouais c’est bizarre mais ça va » puis on a pu échanger quelques baisers pour faire descendre un peu la frustration qui s’accumulait. Nous étions chacun dans la fil d’attente pour l'embarquement du bateau mais la petite famille du voisin de camping était assez loin derrière nous. Ma petite femme me dit : « on a qu’à leur dire de nous rejoindre, ça leur fera gagner des places ». J’en mourait d’envie mais m’éforçait de ne rien proposer pour que l’idée vienne d’elle histoire de voir si le courant passait bien. Apparemment le courant passait puisqu’ils ont accepté. On a passé contre toute attente la journée ensemble à se promener, discuter, rire, apprendre à se connaître. Puis on a pu enfin avoir des conversations rien qu’à deux aussi, s’adresser enfin la parole par nos prénoms . Il était temps pour les prénoms quand même parce que ça commençait vraiment à devenir chaud. Il y a eu ce moment assez marrant où nous étions tous deux un peu en retrait derrière entrain de discuté, les filles devant puis sa copine se retourne et en riant dit « ah bin j’ai cru halluciner quand je me suis retourné j’ai vu deux personnes qui se tenait la main et j’ai cru que c’était vous, eh bien chez les garçons les liens se montent vite ! » Si elle avait eu ne serait-ce que l’ombre d’un doute, elle n’aurait jamais sorti ça je pense : tout roule ! La journée s’est passée dans la bonne humeur comme 2 couples d’amis qui viennent de se rencontrer.

 

Le jeudi, on s’est encore retrouvé dans les douches sans la prendre ensemble malgré une envie et une excitation très forte. Ca n’était pas raisonnable et beaucoup trop risqué, à classer dans les fantasmes irréalisables ou plutôt « fantasme trop risqué ». Ce matin là, nous étions à la piscine avec ma copine et il est arrivé avec sa petite puce. J’ai pu bien le mater dans son boxer bien moulant qui faisait deviner de belles formes, après tout c’est pas souvent que je le vois en sous vêtements, ils ne font jamais long feu comme on dit. J’ai remarqué que son boxer était à l’envers, on y voyait les couture et l’étiquette il me semble. Non, je ne pouvais rien dire, mes yeux n’avait rien à faire là donc je me suis dit que je lui raconterait ça comme une anecdote dans nos rencontres futures.. Le soir, petite soirée jeu de société improvisée depuis le matin et où le courant et encore très bien passé et où dans la pénombre on a encore pu s’échanger des regards de complaisance. On a encore enchaîné le vendredi par un goûter-jeu de société-apéro-dîner ensemble avec en prime l’échange des facebook et compagnie. Maintenant, nous sommes amis facebook, elles ont eu une conversation hier matin, la machine était lancée, on en contrôle plus trop la direction ni le fonctionnement mais on l’a bien cherché. On ne sait pas si on se reverra à 4 mais ce qui est sûr c’est que pour l’instant à 2 on continu et c’est à l’heure actuelle le principal. On verra si les amis de vacances deviendront des amis dans la vie mais en tout cas tout est possible, on aurait pas pu rêver mieux.

Acte II lancé, il y aura-t-il un acte III ?

 

Bilan des courses ? Je suis content mais j’ai peur. On a en fait pas rapproché nos mondes, on en a créer un troisième un peu comme si on était assis sur un tabouret à 3 pieds : si un pied se casse, tout se casse la gueule. Nos couples sont maintenant liés et si la vérité éclate, nos vies sont foutues, l’ensemble de nos mondes s’écroulent et il resterait quoi ?? le néant.  J’ai plein d’autres choses à dire, à faire passer mais ce récit est déjà beaucoup trop long et je félicite d’avance les 2-3 courageux qui le liront et j’emmerde les autres qui se seront arrêtés au bout de la 10ème ligne parce que ça ne parlait pas de cul. Non, le cul n’était pas le sujet, le sujet était plutôt les liens qui nous unissent. Si il fallait une image pour illustrer ce texte, je mettrais des dominos les uns à la suite des autres, tous liés, un coup de vent, une minute d’inattention et tout s’effondre parce que la chute de l’un entraîne inévitablement la chute de l’autre. C’est la seule chose à laquelle je n'avais pas pensé ou alors pas assez pensé avant tout ceci. Trop tard, c’est fait, il faut juste ne prendre aucun risque et resté vigilant comme on l’a toujours était depuis 7 mois, pourquoi ça changerait après tout ?

 

 

On s'est enfin vu ce lundi pendant la sieste de la petite: rien n'a changé. J'avais peur: maintenant on ne pouvait pas faire comme si on ignorait l'autre vie de l'autre, maintenant cette vie avait un visage, j'appréciais sa chérie, j'ai ri avec, j'ai vu qu'ils étaient heureux ensemble, est ce que je verrais son fantôme au moment ou je me mettrais nu dans leur fauteuil?? Ca ne serait plus "chez lui" mais "chez eux". Tout compte fait, rien de tout ça est arrivé, on était tellement heureux d'enfin pouvoir se retrouver après une semaine de frustration qu'on a fait abstraction de tout le reste. Après tout, c'est déjà ce qu'on faisait avant: dans "notre" monde, on oubli tout, il n'existe plus rien que nous deux. Toujours ce sentiment de plénitude lorsqu'on est dans les bras l'un de l'autre à se serrer fortement, toujours ce sentiment de pas assez, toujours cette envie de rester plus longtemps...

Par Tom' - Publié dans : la vie suit son cours
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Jeudi 26 août 4 26 /08 /Août 10:10

En debut de semaine, lundi pour être précis, Tom' à simuler des révisions et il est venu à la maison pendant que la petite dormait. On a eu la réponse à une de nos questions.

 

Rien n'a changé...

 

On avait toujours autant envie l'un de l'autre, on ne s'est pas senti coupable de l'engrenage dans lequel on était pris, on a parlé un peu de çà et du reste, on s'est offert du bon temps, il était le même et je pense que moi aussi et puis et je lui ai dit de se casser (oui oui faut se faire violence un peu).

Moi, tout va bien, je trouve cette situation plus saine même si plus dangeureuse.
J'ai de moins en moins envie d'aller sur des sites de cul, d'ouvrir des dials qui auront de toutes les façons peu de chance d'aboutir, et aboutir sur quoi ? Des critiques de mon "style" de vie, des dials qui tourne en rond car ils sont déjà mort né. Et puis,  je lui laisse "l'exclusivité" pourrais t-on dire, alors forcemment le dial devient beaucoup moins palpitant pour un grand nombre de personne, moi ca me va très bien comme çà.

Avant-hier, j'ai même décliné une invitation de Joffrey (Dont je dois encore vous parler) qui voulait m'inciter à utiliser les mots pour s'exciter (je me débrouille pas mal à ce jeu là).D'habitude ca ne me pose pas de problème, mais la j'en avais tout simplement pas envie, est-ce que je cherchais à éviter la tentation.? Aucune idée d'autant plus que avec Joffrey ca restera toujours platonique quoi qu'on en dise.

 

Enfin voila, nous sommes le jeudi 26 août et je me sens bien ... je sais pas si c'est cet étât que je cherchais depuis longtemps mais je semble avoir trouvé quelque chose qui me convienne et qui ne me met pas la tête à l'envers ...

 

Et voilà le 201ème article de ce blog....

Par tendremec - Publié dans : la vie suit son cours
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Mercredi 25 août 3 25 /08 /Août 11:30

Hier pendant l'apéro on a dit qu'on irait bien se faire une petite île au large de la côte Bretonne, vu que la météo avait l'air plus que clemente...

Du coup mercredi matin, on prend chacun notre voiture, notre famille, notre petite vie et on part pour le port d'embarquement, nos voitures ne se suivaient même pas, on avait pas non plus décidé de partir faire la virée ensemble c'est juste qu'on allait au même endroit, au même moment, on allait forcemment se croiser sur L'île..

Enfin voilà aprés avoir essayer plusieurs parking complet 70 places, 200 places, on arrive sur un parking de 600 places , on gare la voiture et qui on voit sortir de la leur à 5 places de parking de nous... Et bien eux évidement... On leur fait signe, on prend nos affaires, on a pris un peu de temps, on sort de la voiture. et on se dirige vers le port d'embarquement ....

hé là on les voit dans la file qui nous font des signes pour qu'on les rejoignent, enfin la copine de Tom' nous fait des signes alors on grille les places et on se mèle à eux.. aprés çà, on ne s'est plus quitté de la journée. Le ciel était d'un bleu pure, le soleil tapait fort, la petite se débrouillais bien et voulait tout le temps marcher.

Alors on a pu vivre des choses ensemble, traverser les mêmes chemins à la recherche des mêmes lieux à visiter sans les trouver et en pestant gentiment contre le plan totalement abracadabrantesque fait pour les touristes. On a pris des chemins de traverses, mis les pieds dans la boue, on en a pris plein les yeux et on pouvais parler et continuer à se découvrir tout les quatres. De temps en temps, Tom' et moi on prenais un peu d'avance et on évoquais ce qui était en train de se passer, mais on n'a jamais eu un geste "déplacé" l'un envers l'autre, bizarrement je n'en avais pas envie je me sentais tout a fait bien, comme dans mon élément, comme si tout ca était naturel et coulait de source.. Finalement ca devait être très naturel.
Y'a quand même eu quelques petits trucs ce jour-là, à un moment, on étais un peu derrière avec Tom', ma copine s'est retourné sur un couple qui se tenait la main et elle dit

- "ah mince, je pensais que c'était vous qui vous donniez la main, j'allais dire et ben ca va vous vous appreciez bien"

Evidemment ce n'est pas ce qu'elle a dit mot pour moi, mais je pense que c'etais l'idée... Ca m'a fait rire...

Et sinon cette fois c'est Tom' qui a fait une gaffe... ah un moment il voulait prendre une photo ou m'apellais tout simplement et i a utilisé mon nom alors que.. on ne lui avais rien dit.. mais les filles non rien relevé il faut dire qu'on avait pu se croiser ailleurs et avoir échanger quelques propos alors tout aller bien.... Sur le bateau du retour, j'ai dangeureusement approché mon pied du sien, je ne sais pas si il l'a senti, de retour au camping on a passé la soirée chacun de notre côté ... On pouvait aprés cette journée envisager que tout se passer comme sur des roulettes.


Allez un petit arret dans le déroulement de la semaine pour évoquer un peu nos entrevues entre mecs, car y'en a forcemment eu un ptit peu, ces moments (souvent recherchés) où on se trouvé tout les deux, au même endroit au même moment et où on pouvait libérer un peu la pression... Il y avait 3 endroits stratégiques les 3 endroits clefs de tout les campings.. La vaiselle, les toilettes et les douches.. On a utilisé les trois.
Le plus simple c'était quand même les douches... je prenais une douche en famille le soir et le matin j'y allais tout seul, je jettai bien sur souvent (trop souvent?) des coup d'oeils en direction de Tom' histoire de voir où ils en etaient de leur petit dej', quand ils allaient partir à la douche... (j'y avais pas du tout pensé avant d'arriver car pour moi Tom' et sa copine allait aller ensemble à la douche et moi toujours avec ma petite famille). Bref on y allais jamais exactement en même temps.. souvent je le voyais disparaitre, sans le voir partir donc sans savoir ou exactement il avait disparu.

La première entrevue dans la douche à eu lieu dans les débuts, je suis entré dans la première salle (oui y'avais deux salles de douche pour les hommes), je suis rentré dans une douche et je me suis lavé tranquille, quand je suis sorti, Tom' était au lavabo d'en face, la porte ouverte, on s'est alors rendu compte que c'était possible.... On a parlé un peu et on s'est embrassé sur les lèvres. On a du se voit trois fois en tout dans les douches, un coup il etais déja la-bas, l'autre fois c'étais moi. Une fois on a pris des cabines de douche voisine et j'ai tendu un pied nu sous le contreplaqué, on a pu vraiment se faire de pied cette fois-là. Heureusement qu'il 'a pas eu plus de rencontre dans la douche car les idées commencait à venir, l'excitation aussi et avec elle la frustration de ne pas vraiment pouvoir se toucher qui déboucher sur une maladresse de notre part. Une fois ma copine est venu me chercher dans la douche avec la petite (heureusement cette fois-là il n'y étais pas).
La dernière fois que nous nous y sommes croisé dans les cabines lavabos, les baisers etaient plus appuyés, la langue est sorti d'elle même.. et un début d'érection est né... on a stopé et repris nos chemins....

A la vaiselle on était quand même plus sage, on pouvait parler un peu plus mais il y'avais toujours un geste qui ... genre un jeté d'eau du bout des doigts ou un coup de pied au cul en partant... Le petit geste normal qui passe pour un signe d'affection et qui en étais réélement un.

Les toilettes c'était particulier... en fait il y'avais des toilettes normaux et une porte battante avec deux pissotières. Deux fois (je crois) on s'est retrouvé dans les pissotières.. C'était bien sur quand on avais passé la soirée ensemble on avais bu on avais envie de pisser alors on allait au plus court.... J'ai toujours trouvé que les pissotières étaient un drôle d'endroit (j'en suis pas fan et j'y vais quasi jamais, mais là j'ai forcé la chose). Aucune idée sexuelle ne m'est venu la dedans (et toi Tom?)... ah si peut-etre "Tiens si je mattais de son coté histoire de voir sa queue", mais les pissotières étaient assez éloigné pour qu'il soit impossible d'y voir quelque chose.

Voilà donc pour les trois points de rencontre ... Quand j'allai voir la mer avec ma fille pour l'occuper et lui faire oublier sa mère. (la vrai) , je m'asseyais sur les galets et je me disais que ca serais plutôt chouette que Tom' ai la même idée et qu'on parle de tout ca en regardant la mer et l'horizon.. La vache ca fait un peu romantique quand même cette idée.. bon je la laisse quand même ^^.

 

Allez terminons, je vous sens plus là du tout...

Jeudi on a passé la journée séparé et on les a inviter aprés manger à faire une partie de cartes

VEndredi, la veille du départ, on a repris l'apéro ensemble, on a re-joué aux cartes, ce soir-là au moins on était détendu on avais enfin trouvé notre place... On a finallement rassemblé notre maigre repas (une boite de ravioli et une pizza au barbec') et on a passé la fin de soirée ensemble.. si je me trompe c'est à ce moment là qu'on s'est echangé nos noms histoire de faire ami ami sur quelques reseaux sociaux.. et oui c'est çà la modernité même les numéros de téléphone deviennent obsolète...

Samedi grand départ pour tout le monde, on s'est suivi un peu sur la route puis séparé .

 

En fin de semaine voyant la frustration de ne pas avoir "les mains libre", on a convenu avec Tom' qu'on devrait se revoir très vite pour en quelques sorte faire le point, un debriefing, savoir aussi si cette aventure insensée,  completement folle et pourtant tellement raisonné avait changer quelque chose à notre relation particulière.

Rendez-vous pris pour le Lundi .... (donc c'était y'a 2 jours si vous suivait bien) ... on y arrive....

 

Et ben, il m'a fallu trois post pour raconter un peu dans les détails ce qui s'est passé, ou tout du moins ce dont je me souviens... Si vous pouviez me faire un signe histoire de voir si la lecture a était aussi prenante pour vous que l'écriture pour moi.

 

Par tendremec - Publié dans : la vie suit son cours
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Mardi 24 août 2 24 /08 /Août 11:30

A partir du moment où ils sont arrivés non loin de nous au camping je me suis senti étrangement un peu mieux.. toujours autant "plein de questions" mais pas angoissé. Au moins on ne passerai pas toute la semaine à se chercher à travers le camping et a essayer de se rapprocher à la piscine et au bar.. ca aurait été beaucoup moins naturel.

Donc le premier contact fût pris dimanche en fin d'après midi, on était déjà installé et ils appuyaient sur leur gonfleur à pied pour le matelas. Ma copine m'a soufflé, "les pauvres, je devrais peut-être leur preter notre gonfleur à pile, ca serait l'occasion de savoir d'où ils sont vraiment". C'est là que tout à commencé, elle est parti leur préter main forte, je suis resté en retrait (je suis pas du genre à engager les conversations de toute les façons, et là cela m'arrangeait bien. Je ne sais pas trop ce qu'il ce sont raconté, c'est surtout les filles qui parlaient, je les aient rejoints avec la petite un peu aprés et je me suis concentré sur la petite plutôt que sur eux, plutôt que sur lui... De toute les façons, je pense qu'en une semaine de temps je l'ai moins regardé qu'en une après-midi en tête à tête, je savais qu'il était là en face de moi, ca suffisait, chaque chose en son temps. On a regagné la tente fin de la première approche

 

Lundi, aprés notre première journée en Bretagne on est rentré au camping, il était temps d'essayer la piscine chauffé. Maillot de bain on entre dans l'eau, on pose les serviettes sur une chaise longue et quelques temps aprés je vois arriver le petit couple qui a eu la même idée que nous (etrange non?). Quelques ploufs dans l'eau, quelques paroles aquatiques, il faut dire que la petite nous à bien aidé, comme sujet de conversation et comme spectacle on ne fait pas mieux.

Aucune erection ouf... finallement c'est logique, comment j'aurais pu bander dans une situation pareil, ca me venait même pas à l'esprit... je le regardais de loin. Ils sont sorti s'étalait sur une chaise longue, on a sorti la petite on l'a emmitouflé et on est allé s'assoir sur la chaise longue d'a côté... Histoire de faire plus ample connaissance, enfin les filles surtout, elles ont parlé de leur boulot, moi j'étais reparti à l'eau, Tom' était sur le rebord de la piscine et on suivait la conversation plus qu'on y prenait part... A ce moment là je l'ai regardé et ... et j'ai détourné mon regard ma fille voulait jouer au ballon, ca m'arrangeait.
Le soir ma copine m'a dit qu'elle les trouvait sympa qu'au début elle pensait que lui c'était genre  "Jim Bogosse" [Ce qui veut dire en gros, pas mal foutu et qui le montre ..., drôle de première impression d'ailleurs] mais que c'était une mauvaise première impression et qu'il avait l'air très sympa, "par contre il est vachement jeune".. Ca m'a fait sourire interieurement.. oui oui je sais même quel age il à mais je dirais rien ... et puis il est peut-etre jeune mais .... [ne divaguons pas].

Là on s'est rendu compte, qu'on ne savait pas leurs prénoms, étrange non? La plupart du temps c'est quand même ce qu'on demande dés le début, histoire de savoir à qui on parle, mais en même temps ils n'étaient  "que" des voisins de camping à qui on avait un peu adressé la parole.

 

A quel moment avec Tom' on s'est mis à parler de la situation? je ne m'en souviens plus est-ce que c'était quand on parvenais à se croiser à la douche? J'ai plutôt souvenirs que ce fût en se croisant dans les allées, chacun vacant à ces occupations de campeur et on s'est dit quoi? C'était sans doute très court.

- "Ca va?"

- "Oui je pense que ca se passe bien"

- "On verra"

 

Pas plus ,  de mon coté je ne voulais pas faire entrer ces considérations, du moins pas pour le moment, Tom' était deux personnes en une : Le mec que je voyait de temps en temps (un peu trop souvent peut-être), celui à qui j'écrivais des mails et des mails, que j'apprenais à bien connaître tant dans la tête que sexuellement. Et le Tom' du camping, celui qui était le parfait hétéro au bras de sa copine, le voisin que je ne connaissais pas dont je ne savais même pas officiellement le prénom. Ah si ca me revient on a  du échanger des propos la première fois en se croisant au bacs à vaiselle il confirmera ou pas...

 

Enfin continuons (si ca continue je vais faire en 10 post moi.. bon en même temps j'étais absent depuis une bonne semaine alors je me rattrape un peu).

Mardi, Tom' me lance (au bac à vaiselle, encore lui) un "Je me disais qu'on allait peut-être vous inviter à prendre l'apéro". Oki si tu veux de toute façon on allait pas tarder a leur proposer non plus mais bon on les connaissait que depuis deux jours et je voulais pas que ca vienne de moi, mais de ma moitié. Invitation lancée, invitation accepté, on ramene nos chaises, un paquet de curly et on picole un peu. Les filles parlaient toujours beaucoup plus que nous, (c'est normal c'est des filles) on échangait aussi quelques mots, on apprenaient des choses qu'on savait déjà.
- "Et toi tu fais quoi?"
- "Et vous habitez ou exactement?"
- "Tu veux un autre rhum?"

- "Ca va tu gère avec la petite?"

 

C'etait "marrant" aussi de le voir au travers les yeux de sa copine, par rapport à quelques reflexions, découvrir des traits de son caractère que je connaissais déjà.. Finalement je me disais qu'on avait bien reussi à ce cerner, qu'on était pas différent dans une vie ou dans une autre, qu'on s'était montré tel qu'on était réélement et qu'on était sincère la-dessus.

Ah un moment on parlais de voiture et Tom' à dit qu'il utilisé jamais le régulateur de vitesse, il n'aimait pas ne pas controler les choses.. ca m'a fait sourire pas interieurement cette fois... il m'a regardé et à souri aussi . Un relévement de commisure de lèvre presque imperceptible mais qu'on à très bien vu lui comme moi.
Je pense avoir fait une bourde (je sais plus trop si c'était la réalité ou si je l'ai révé) à un moment j'ai prononcé son nom Tom'... j'ai dit "Tom" mais tout doucement sauf que il s'apelle pas vraiment Tom, c'est juste un pseudo que j'utilise ici pour l'anonymat. Personne n'a rien remarqué .. ouf.

Aprés 3 verres on est reparti chez nous (à 15 metres à peu prés), la petite ne dormais pas la nuit commencé à tomber et on avais des steaks a faire cuire, et on avait pas de lumière, il a proposé qu'on vienne manger avec eux vu qu'ils faisaient noir, on a décliné et on est repartit...

En mangeant, ma copine m'a dit qu'il étaient vraiment sympa et que si ca se passait bien on pourrait peut-etre même envisager de les revoir dans la vraie vie (sous-entendu, le camping c'est pas la vrai vie.. ce qui n'est pas tout à fait faux).


- "Ah hé au fait ca yes je sais comment il s'apelle, mais elle j'en ai aucune idée.."

 

Allez la suite demain ... (Tom' est en train de rédiger SA vision des choses)

Par tendremec - Publié dans : la vie suit son cours
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