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  • : Les tribulations d'un homme parmi tant d'autres, amoureux de sa fiancée ... mais ne résistant plus à l'envie de goûter au plaisir "défendu" entre garçons. Faites gaffe y'en a pour une dizaine d'années d'articles ... bon courage !
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Lundi 30 août 1 30 /08 /Août 08:56

Aout, touche à sa fin, septembre et la rentrée vont bientôt venir tout balayer.. septembre est déjà là on peut le sentir, presque le toucher...

 

Pour terminer avec l'été, voiçi la vision de Tom' de cette drôle de semaine...

 

 

Entracte.

"Tom-tendregosse: Fin de l'acte I, place à l'acte II". Tels ont été mes derniers mots dans une conversation nocturne avant de partir. Ca n'a même pas été les choses qu'on dit toujours comme "je t'embrasse, bisous" mais cette expression trouvée sur le tas et que j'ai ruminé toute la nuit après avoir fermé l'ordinateur. La prochaine fois qu'on se parlerait tout serait différent. Soit nous serions frustrés de ne pas avoir fait aboutir notre projet parce qu'il était trop ambitieux ,ou pire encore parce que nos couples sont incompatibles, soit au contraire tout aurait marché comme prévu et là je n'arrivais pas trop à me projeter parce que cette situation était tellement improbable et inédite qu'elle en devenait même angoissante pour mon pauvre petit esprit.

Alors pourquoi avoir lancé ce projet fou? Il ne ressemble à aucun autre, ce n'est pas un fantasme, ce n'est pas un plan cul, ce n'est pas une supercherie montée pour tromper nos copines. A voir nos têtes quand on en parlait, ce n'était pas non plus quelquechose de mis en place pour pimenter notre vie sexuel et qui nous excitait en y pensant. C'était plus que ça. Pour ma part, c'était comme une nécessité. On s'est monté une relation tellement forte qu'il fallait sceller ça quelquepart. Il y a le côté plan cul qui je pense est assez banal entre 2 mecs qui aiment les mecs et puis il y a autre chose qui est naît petit à petit au fil des mails. Il faut vous imaginer, chers lecteur de ce blog que pendant l'acte I, nous avons passés 7 mois à nous envoyer des mails quasi quotidien où nous discutions de choses et d'autres. Ce sont en quelques sortes les mots et la sensibilité pour ceux-ci qui nous ont rapprochés. Une complicité est née, même plus que ça, osons le mot une amitié. Cette amitié, il me semblait qu'elle n'avait pas besoin de plan cul pour survivre, c'est comme si j'avais trouvé l'ami que j'attendais à qui je pouvais tout dire et qui me jugerait pas puisqu'il vit la même chose que moi. On ne pouvait pas garder cette complicité secrète, j'avais besoin de pouvoir parler de l'ami aux gens que je connaissais parce qu'il faisait maintenant parti de ma vie au même titre que tous les autres. Alors ce camping s'est présenté comme une évidence, l'occasion unique de rapprocher nos 2 mondes sans savoir ce que ça pourrait donner. On prend un saladier, on met plein d'ingrédients différents, on mélange, on passe au four et on voit ce que ça donne: alors bon ou pas bon?? Attendez, pour l'instant c'est pas encore passé au four..

La semaine avant la Bretagne s’est passé comme les autres auparavant avec beaucoup d’interrogations mais une grande hâte d’y être, de voir enfin aboutir ce projet, cette "expérience sociale". Du stress ? oui biensûr il y en a eu mais il y a eu pendant cette semaine des sourires en y pensant, comme quand on est gamin est qu’on s’apprête à faire quelquechose de défendu, d’interdit par les règles tout en sachant qu’on doit le faire et qu’on y prendra un grand plaisir.


Acte II

Ca y est, nous sommes dans la voiture en route pour la Bretagne, terre d'inconnu comme jamais. Arrivé au camping, j'ai la poitrine serrée comme lorsqu’on est dans ces énormes montagnes russes  et qu'on grimpe sans cesse pour atteindre le sommet de la première descente. Trop tard on est dans le train et on peut plus descendre. C'est parti pour une semaine de descente vertigineuse.
Tout le problème était dans le fait de ne pas être placé trop loin l'un de l'autre dans le camping histoire d'avoir des chances de se croiser ailleurs que dans la piscine. C'était en quelques sortes la seule marche de manœuvre du hasard dans notre plan et donc le seule problème. La dame de l'accueil a gentiment écartée ce petit problème en nous proposant de choisir notre emplacement parmi ceux toujours disponibles. Restait plus pour moi qu'à trouver "la voiture grise immatriculée 59 avec un coffre de toit". On s'élance dans les allées du camping et sur qui on tombe?? lui qui remonte l'allée en sens inverse. Un discret "bonjour" de courtoisie en essayant de pas croiser son regard et c'est bon, premier contact établi: il est bien dans le camping. Je me rappelle bien sa tête à ce moment, je pense qu'on avait la même chose en tête: "ça y est, c'est parti, on peut plus retourner en arrière". D'un coup, j'avais plus envie de rire et je crois que lui non plus ou alors il le cachait bien derrière sa tête de chien battu qui évitait mon regard. Après un petit tour du camping, j'ai enfin trouvé son emplacement. Il y avait tout une tripoté d'emplacement libre à côté du leur et j'avais l'embarras du choix. Parfois avoir le choix c'est compliqué aussi, quelle était la position idéale? Ma copine aimé celui qui se trouvait en face mais l'idée de me retrouver en face de lui pendant une semaine entière sans peut être pouvoir lui adresser la parole m'a rebuté donc j'ai opté pour un emplacement à 3 tentes en face, sur le chemin des toilettes et de la piscine qu'ils prendraient forcément tous les jours et j'ai trouvé comme excuse que l'emplacement face au sien était un peu en pente et moins protégé du vent. Banco, c'est parti pour celui-ci.

A nous le montage de tente et la mise en place de notre petite installation. A ce moment, je me suis rappelé sa tête quand on s'est aperçu quelques minutes auparavant et je me suis senti assez mal pour lui, je me suis dis "Merde, le pauvre, son unique semaine de vacances seul avec sa chérie sera parasitée par moi, je suis vraiment un égoïste, si ça se trouve il va avoir cette tête toute la semaine et je vais lui gâcher ses vacances". Puis vient le moment du gonflage du matelas: on essaie tant bien que mal de gonfler le notre avec notre gonfleur manuel et on voit soudain arrivé une femme avec un gonfleur électrique en main: "vous voulez peut être notre gonfleur??". Et hop c'est parti, première touche, premier contact: "vous êtes du Nord?? blablabla". Je connaissais cette femme pour l'avoir vu plusieurs fois en photo: c'était bien la chérie de mon amant. Puis il est arrivé derrière avec sa petite pour prendre part également à la conversation. Là c'était vraiment parti, les hostilités étaient lancées, oubliées la culpabilité et l'angoisse quand j'ai vu son sourire. J'ai ensuite laissé ma chérie rapporter le gonfleur pour ne pas me mettre en avant, ne pas m'imposer et laisser faire un peu les filles comme on s'était dit avant le départ.
Les premières journées ont été ainsi, assez bizarre avec un mélange de peur et d'excitation. Je passais mon temps à éviter son regard dans la conversation, à parler peu de peur de dire une chose dont je n'était pas sensé être au courant. Je crois même que jusqu'à mardi soir on n'a jamais du s'adresser la parole directement.

Le second contact s'est établi le lendemain matin et soir à la piscine je pense sans compter les bribes de conversation sur le chemin de la vaisselle ou des toilettes. Je me souviens de la conversation du soir à la piscine. Nous étions partis nous promener pour découvrir la bretagne avec ma chérie l'après midi et mon obsession était: "ne rentrons pas trop tard comme ça on ira à la piscine en rentrant et on aura des chances de se voir" . Effectivement à notre arrivée on a croisé la petite famille des voisins qui se dirigeait vers la piscine: "ouf ils sont là". Direction la piscine et ouverture de la conversation au bord de l'eau. Je me souviens avoir tremblé comme une feuille pendant tout le long de notre conversation. Ma copine me disait "t'as froid, remet un t-shirt", mais je savais bien que ce n'était pas que la fraicheur de l'air qui nous entourait, c'était mon corps tout entier qui se disait qu'on était complètement dingue et que l’improbable se produisait. Ce soir là, je me suis couché avec le sourire au lèvre: "putain mais qu'on est con". Ca a été la valse des questions connes dont on connaissait d'avance les réponses mais nécessaires : « vous habitez où exactement ? » en feignant d’ignorer la localisation exact de leur rue « ah je connais pas ».  Ce petit jeu a été assez comique en se faisant les réponses d'avance dans la tête. Comique mais tellement dangereux puisqu'il ne fallait pas parler d'une chose dont la réponse n'avait pas encore été donné. Sans cesse je me répétait « faut pas aller trop vite non plus ». Vu le bonne enchainement des choses, la logique pour moi ensuite a donc été d’improviser un petit apéro entre voisins. J’en ai parlé le Mardi avec ma chérie qui a acquiescé : ils sont sympas ces petits voisins et puis c’est quand même une belle coïncidence de se retrouver dans le même camping.

Quand j’y pense ça a quand même était vite et pourtant je me suis freiné : passé du premier « bonjour » le Dimanche à l’apéro le Mardi soir on peut dire que c’est quand même rapide mais les circonstances s’y prêtait bien et ça avait l’air de couler de source. Pendant l’apéro, toujours les mêmes regards fuyeurs, les mêmes questions ridicules mais nécessaires.  Les questions n’étaient pas si inutiles que ça tout compte fait, j’ai aimé redécouvrir ce père de famille que je connaissait déjà sous un autre point de vue. Tout compte fait, il est pareil que dans notre monde, on ne s’est pas créé un personnage, on s’est ouvert à l’autre sans se vendre, sans se mentir. Ca a confirmé pour ma part le fait qu’on était honnête l’un envers l’autre, heureux dans nos vies respectives avec un besoin animal d’évasion et de folie. Je me souviens, au grès d’une conversation où j’évoquais je ne sais plus pourquoi le fait que j’aimais contrôler les choses et savoir où je vais, son sourire qui me regardait de coin genre « ouais tu parles je le sais bien ça c’est bien toi mon coco » et j’ai pas pu m’empêcher de sourire à mon tour.  Encore une fois, c’est les filles qui ont mené la barre cette soirée là dans le sens où elles étaient le centre de la conversation. On les laissait parler ou on s’adressait à elles  de peur d’engager une conversation uniquement à 2. On renvoyait la balle à chaque fois à l’une d’entre elle. Vous pourriez vous dire que ça aurait pu paraître bizarre aux filles mais pour ma part, j’ai un caractère comme ça, j’ai besoin d’observer et de cerner les gens avant de créer un lien donc rien n’a paru louche il me semble.

Et puis l’avoir si proche de moi avec les regards qu’il me lançait genre « quand tu veux où tu veux », c’était assez loufoque et tellement frustrant. Voir ses mains sur la table, sa bouche dont je prends tant de plaisir à caresser quand c’est permis, les avoir là devant soi si proche et si inaccessible ça donne l’impression de ne pas les avoir touché depuis une éternité et ça embellit encore plus les choses. Quand je me suis couché ce soir là je me suis dis qu’il fallait vraiment qu’on se parle plus pour donner plus de crédit à une complicité future. Nos deux couples avaient décidé de faire la même excursion le lendemain, une journée sur une île paradisiaque sans toutefois se dire qu’on passerait la journée ensemble.

 

Je pense que cette journée du mercredi a été une journée décisive dans le sens où elle a créé un lien, une envie de se voir qui n’existait pas plus que ça auparavant. D’abord, il me semble que ça a été la première matinée où nous nous sommes retrouvé ensemble dans les douches, seul lieu où il était possible de discuter entre hommes « ça va ? ouais c’est bizarre mais ça va » puis on a pu échanger quelques baisers pour faire descendre un peu la frustration qui s’accumulait. Nous étions chacun dans la fil d’attente pour l'embarquement du bateau mais la petite famille du voisin de camping était assez loin derrière nous. Ma petite femme me dit : « on a qu’à leur dire de nous rejoindre, ça leur fera gagner des places ». J’en mourait d’envie mais m’éforçait de ne rien proposer pour que l’idée vienne d’elle histoire de voir si le courant passait bien. Apparemment le courant passait puisqu’ils ont accepté. On a passé contre toute attente la journée ensemble à se promener, discuter, rire, apprendre à se connaître. Puis on a pu enfin avoir des conversations rien qu’à deux aussi, s’adresser enfin la parole par nos prénoms . Il était temps pour les prénoms quand même parce que ça commençait vraiment à devenir chaud. Il y a eu ce moment assez marrant où nous étions tous deux un peu en retrait derrière entrain de discuté, les filles devant puis sa copine se retourne et en riant dit « ah bin j’ai cru halluciner quand je me suis retourné j’ai vu deux personnes qui se tenait la main et j’ai cru que c’était vous, eh bien chez les garçons les liens se montent vite ! » Si elle avait eu ne serait-ce que l’ombre d’un doute, elle n’aurait jamais sorti ça je pense : tout roule ! La journée s’est passée dans la bonne humeur comme 2 couples d’amis qui viennent de se rencontrer.

 

Le jeudi, on s’est encore retrouvé dans les douches sans la prendre ensemble malgré une envie et une excitation très forte. Ca n’était pas raisonnable et beaucoup trop risqué, à classer dans les fantasmes irréalisables ou plutôt « fantasme trop risqué ». Ce matin là, nous étions à la piscine avec ma copine et il est arrivé avec sa petite puce. J’ai pu bien le mater dans son boxer bien moulant qui faisait deviner de belles formes, après tout c’est pas souvent que je le vois en sous vêtements, ils ne font jamais long feu comme on dit. J’ai remarqué que son boxer était à l’envers, on y voyait les couture et l’étiquette il me semble. Non, je ne pouvais rien dire, mes yeux n’avait rien à faire là donc je me suis dit que je lui raconterait ça comme une anecdote dans nos rencontres futures.. Le soir, petite soirée jeu de société improvisée depuis le matin et où le courant et encore très bien passé et où dans la pénombre on a encore pu s’échanger des regards de complaisance. On a encore enchaîné le vendredi par un goûter-jeu de société-apéro-dîner ensemble avec en prime l’échange des facebook et compagnie. Maintenant, nous sommes amis facebook, elles ont eu une conversation hier matin, la machine était lancée, on en contrôle plus trop la direction ni le fonctionnement mais on l’a bien cherché. On ne sait pas si on se reverra à 4 mais ce qui est sûr c’est que pour l’instant à 2 on continu et c’est à l’heure actuelle le principal. On verra si les amis de vacances deviendront des amis dans la vie mais en tout cas tout est possible, on aurait pas pu rêver mieux.

Acte II lancé, il y aura-t-il un acte III ?

 

Bilan des courses ? Je suis content mais j’ai peur. On a en fait pas rapproché nos mondes, on en a créer un troisième un peu comme si on était assis sur un tabouret à 3 pieds : si un pied se casse, tout se casse la gueule. Nos couples sont maintenant liés et si la vérité éclate, nos vies sont foutues, l’ensemble de nos mondes s’écroulent et il resterait quoi ?? le néant.  J’ai plein d’autres choses à dire, à faire passer mais ce récit est déjà beaucoup trop long et je félicite d’avance les 2-3 courageux qui le liront et j’emmerde les autres qui se seront arrêtés au bout de la 10ème ligne parce que ça ne parlait pas de cul. Non, le cul n’était pas le sujet, le sujet était plutôt les liens qui nous unissent. Si il fallait une image pour illustrer ce texte, je mettrais des dominos les uns à la suite des autres, tous liés, un coup de vent, une minute d’inattention et tout s’effondre parce que la chute de l’un entraîne inévitablement la chute de l’autre. C’est la seule chose à laquelle je n'avais pas pensé ou alors pas assez pensé avant tout ceci. Trop tard, c’est fait, il faut juste ne prendre aucun risque et resté vigilant comme on l’a toujours était depuis 7 mois, pourquoi ça changerait après tout ?

 

 

On s'est enfin vu ce lundi pendant la sieste de la petite: rien n'a changé. J'avais peur: maintenant on ne pouvait pas faire comme si on ignorait l'autre vie de l'autre, maintenant cette vie avait un visage, j'appréciais sa chérie, j'ai ri avec, j'ai vu qu'ils étaient heureux ensemble, est ce que je verrais son fantôme au moment ou je me mettrais nu dans leur fauteuil?? Ca ne serait plus "chez lui" mais "chez eux". Tout compte fait, rien de tout ça est arrivé, on était tellement heureux d'enfin pouvoir se retrouver après une semaine de frustration qu'on a fait abstraction de tout le reste. Après tout, c'est déjà ce qu'on faisait avant: dans "notre" monde, on oubli tout, il n'existe plus rien que nous deux. Toujours ce sentiment de plénitude lorsqu'on est dans les bras l'un de l'autre à se serrer fortement, toujours ce sentiment de pas assez, toujours cette envie de rester plus longtemps...

Par Tom' - Publié dans : la vie suit son cours
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