Jeudi 23 octobre
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11:05
Merci à Varsovie, Une ville qui nous a offert deux nuits
Deux nuits passées ensemble, deux nuits de plus à ajouter a celles déjà vécus ...
La première nuit dans un vrai lit, une nuit qu'on attend depuis presque un an, une nuit rien qu'à nous, loin de tout.
Une nuit que l'on veut interminable à prendre des boufées l'un de l'autre en sachant que tout cela ne sera qu'éphèmere et qu'après il faudra tout enfouir en soi le plus vite possible. Ne plus se lacher de la nuit ou alors très peu, s'en donner des torticollis, sentir la peau de l'autre tout près, dormir nus évidemment côte à côte en se disant qu'on ne recommencera pas demain que ce n'est pas bien et pourtant en esperant fortement qu'il n'en sera rien, le matin en reprendre un peu histoire de bien commencer la journée.
Une nuit que l'on veut interminable à prendre des boufées l'un de l'autre en sachant que tout cela ne sera qu'éphèmere et qu'après il faudra tout enfouir en soi le plus vite possible. Ne plus se lacher de la nuit ou alors très peu, s'en donner des torticollis, sentir la peau de l'autre tout près, dormir nus évidemment côte à côte en se disant qu'on ne recommencera pas demain que ce n'est pas bien et pourtant en esperant fortement qu'il n'en sera rien, le matin en reprendre un peu histoire de bien commencer la journée.
Car oui il y a cette culpabilité, la culpabilité non pas de le faire, mais d'infliger cela à notre ami, a ce troisième larron sans qui ces voyages ne seraient pas les mêmes, pas tout à fait
complet, bancal.
Savoir qu'il est là, qu'il est au courant de tout et qu'il ne dit rien, qu'il n'en dit rien, qu'il laisse faire et vivre. Esperer juste qu'il ne pense jamais qu'il soit de trop.
Au bout d'un moment la culpabilité s'efface et on se perd, ne pas pouvoir s'en empecher, s'empêcher de se retrouver quelques moments à deux, être des grands gamins égoîste sans doute.
Redevenir des ados, dans les draps, dans les boites de nuit, avec ses mains frolées et ses baisers volés.
Savoir qu'il est là, qu'il est au courant de tout et qu'il ne dit rien, qu'il n'en dit rien, qu'il laisse faire et vivre. Esperer juste qu'il ne pense jamais qu'il soit de trop.
Au bout d'un moment la culpabilité s'efface et on se perd, ne pas pouvoir s'en empecher, s'empêcher de se retrouver quelques moments à deux, être des grands gamins égoîste sans doute.
Redevenir des ados, dans les draps, dans les boites de nuit, avec ses mains frolées et ses baisers volés.
Le lendemain recommencer ailleurs, dans le canapé grincant du salon, entendre des ronflements de l'autre coté du mur et puis succomber.
Jouer un autre jeu, celui de refuser les avances, les baisers, de dire qu'on va partir ne pas se laisser faire, lutter en silence sentir les muscles se tendre et puis se faire retourner sur le
dos et sentir une queue y venir un peu de force. Tout faire pour éviter les grincements du matelas, se poser le dos sur la moquette la croupe en l'air et se laisser pilloner, se faire approprier
et aimer çà .. Etre a lui tout entier pour une nuit encore.
Avoir du mal a jouir avec ces litres de bières et l'heure tardive d'après boite de nuit, perseverer et réussir enfin. Puis aprés une courte nuit, au petit matin recommencer le chevaucher à sec
(j'ai encore mal aujourd'ui) le faire jouir sans lacher l'affaire, ne plus savoir au bout du compte lequel de nous est le plus fou.
Vivre la dernière journée dans un brouillard complet, rentrer chez soi et tâcher sans succès de ne pas trop y repenser savoir que tout çela va passer mais ne va pas s'éffacer, pas encore.
Se sentir au mieux, plus que bien même si on est de temps en temps sur le fil, espèrer juste que l'autre est toujours sur la même longueur d'onde que soi.
Vivre tout simplement.
Vivre tout simplement.
