En voilà une autre, ca va ca vient, ca défile,  et on ne peut jamais  faire marche arrière.

Encore une qui nous apportera son lot de surprises plus ou moins agréables, son lot d'emmerdes, son lot de joie.
La vie quoi ! Regarder en arrière donne le vertige, regarder en avant aussi.. je vais rester sur le fil alors dans le présent, le fil me portera bien jusque 2012. Pas de retrospectives de l'année, pas de betisier, pas de classement, pas de résolutions pour celle à venir, la prendre comme elle vient.

Continuer la vraie vie
Continuer à la conter,
Continuer les plaisirs petits ou grands

Continuer les délires sages ou non

Continuer à sourire...

Y'a des années je n'aurais pas pensé transformer les salles de cinéma en lieu de dépravation.. et pourtant ....

Je suis un adepte du cinéma, des petits films plus particulièrement, pas forcement des films experimentaux mais plutôt les films dit "d'auteur" ce qui entre nous ne veut absolument rien dire, tout comme la "nouvelle chanson française".

Enfin bref il se trouve que allant souvent au cinéma seul,  les fantasmes se sont crée au fur et a mesure et il y'a maintenant 2 ans de çà, j'ai franchi d'autre cap...

Tout au début c'était un endroit de rencontre, drôle de rencontre.. voir une personne souvent pour la première fois en vrai aprés quelques visionnage en web cam, échanger quelques mots avant la séance, pendant les extraits et les pubs puis plus grand mots ensuite. Enfin presque, au début je me souviens que je parvenais encore à suivre le film, la première fois j'ai mis 20 minutes ou plus a osé amener ma main contre sa cuisse , à froler ses doigts, à prendre sa main, à se caresser la jambe ... Puis quelques mois aprés j'ai du recommencer avec d'autres, les gestes etaient plus rapide, plus précis, je savais aussi ce que l'autre attendais de l'autre coté.. Il est clair que se faire froler, palper au cinéma alors que la salle est a peine eclairé et que les gens sont autour de vous peux avoir quelques chose d'extrement excitant.

Quelque fois les têtes se raprochent et susurrent quelques mots à l'oreille histoire de ne pas déranger les autres spectateurs...

Combien de personnes ai-je entrainer dans une salle obscure? Puis-je rééllement en faire le compte?

Je dirais 5 dans une ville, 2 dans une autre et 3 depuis que je suis ici, même si a mon avis j'ai du en oublier quelques uns...
Je me souviens aussi de certains films même si pour beaucoup je ne me souviens pas du tout, mais pas du tout de l'histoire. Pele-mêle "Mirrors", "le Vilain", "white material", "les petits ruisseaux", "whatever works", "le voyage du directeur des ressources humaines".
Le plus souvent  ces rencontres étaient des "one shot", à mon grand regret.
En tout les cas ce qui est sur c'est que tout ces "plan-ciné" ont étaient en allant creshendo.

 De frollements en caresses appuyés, de jeans déboutonnés à pantalon sur les genoux, de queue palpés sous le jeans à queue gonflée à l'air libre, de branlette sous les manteaux à coup de langue sur la tige.

Et puis la toute dernière fois, la semaine dernière si je ne m'abuse, cette fois, c'est moi qui ai était surpris et décontenancé.

On est entré dans cette grande salle, et au final seulement trois spectateurs plus nous, aprés avoir changé de place, on s'est retrouvé tout au fond de la salle, bien loin de tout le monde et forcemment beaucoup plus tranquille, pouvant faire un peu plus de "bruit" sans problème... Cette fois nous n'avons pas eu besoin de poser nos manteau sur nos genou pour cacher l'excitation, et putain quelle excitation, nous avons à peine attendu le début du film auquel je n'ai absolement rien compris.. [ah oui en general c'est en VO alors bon les sous-titres....] Enfin, nous nous sommes allégrement embrassé, caressé et puis à la différence de toute les autres fois, on s'est mis à genou a tour de rôle en essayant au maximum d'attenuer nos bruits de suscions. Pour ma part je n'ai pas pu aller plus loin que çà, alors que lui .. enfin disons qu'on avait pas de kleenex alors il fallait bien s'en arranger.... C'était absolument esquis de se laisser surprendre et décontenancer dans ce lieu public.

A bientôt pour une prochaine séance...

J'ai tâtonner et tâtonner quand à la manière d'écrire ce texte,  je ne suis pas convaincu de son efficacité, peu importe il a le mérite d'exister.

La dernière entrevue à la maison avec Tom a été torride dans le sens "chaleur" du terme.
Comment expliquer qu'à peine ses lèvres s'approchent des miennes, que ses doigts se posent sur ma peau,  ce sont les degrès de mon corps qui augmentent. C'est vraiment plus que de l'excitation, ca vient de plus loin que çà et se termine plus tard encore.
On pourrait peut-être mettre çà sur le coup du froid exterieur de décembre, mais cela serait evidemment se voiler la face.  C'est le corps qui parle tout simplement, il prend les rennes (c'est de saison) et il réagit tout seul, la seule chose inteligente que l'on puisse faire c'est de le laisser s'exprimer et d'essayer de le suivre tant bien que mal.

Ca me rend totalement dingue quand ses lèvres entrouvertes font mine de se rapprocher des miennes, quand mes baisers manquent leur cible, quand enfin on se laissent embrasser et que nos salives se mélangent, puis quand nos mains et nos doigts parcours l'autre. Même de mes soupirs je n'en suis plus maître, à ce moment-là ils semblent eux aussi vivre leur vie , je ne les contrôlent pas, ils s'échappent de ma poitrine sans me demander mon avis, comme pour expulser un trop plein.

A peine est-il là que l'envie de ne faire qu'un reprend ses droits, se serrer fort, très fort, trop fort, fusionner, nos corps qui se frottent, nos peaux qui s'enflamment, nos queues gonflées qui se frolent au travers du tissu, souvent j'ai l'impression d'halluciner, de rêver, puisque le rêve on ne le contrôle pas. Je pourrais facilement jouir comme çà, sans rien faire de plus. On est, enfin je suis je vais parler de moi uniquement, dans une sorte de passion sexuelle.
Ne pas réfléchir, se donner à l'autre complêtement, laisser les choses vivre d'elle même, mon dieu que c'est bon. On doit tellement tout contrôler, tout le temps, faire gaffe aux moindres petites choses que se lâcher completement de temps en temps me fait un bien fou.

Etrangement,  car je pensais que cela nous seraient néfaste avec le temps, ces sensations sont saines chez moi, elle ne me créé pas ensuite de problême de concentration en dehors de notre "bulle",  j'arrive très bien à faire le vide de lui une fois qu'il est parti, à me retrouver dans ma vie de tout les jours. Maintenant il est evident que pour éprouver un sentiment de manque il faudrait qu'il y ai un manque et pour le moment nos rencontres ne sont jamais très espacés je dirais même que plus le temps passe et plus elle se raproche. On profite de ce que la vie peut nous donner on ne sais pas de quoi la suite sera faite.

Je n'aurais pas le temps d'évoquer la séance crapuleuse de ciné de cette aprem', je me demande même si j'ai envie de l'évoquer, si ne veux pas garder pour moi certaines choses de cette relation... Même si aprés tout , ce n'est que des mots.

Pour conclure, je dirais que ca fait du bien de se sentir dépossédé.