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Samedi 13 août 6 13 /08 /Août 22:42

Je ne peux vous offrir des mots en ce moment alors voiçi ceux de TOM

 

Je prends mon Larousse (non en fait Larousse.fr, vivons avec notre temps) pour aller voir ce qui peut bien se raconter à propos de cette curieuse activité à laquelle nous nous sommes adonnés.

Courir.

Se déplacer rapidement, en s'appuyant alternativement sur une jambe puis sur l'autre ou sur une patte puis sur l'autre. C'est donc ça, un coup une patte, un coup l'autre. Tantôt le pote hétéro qui part faire du sport pour la forme, tantôt l'amant fougueux qui n'aspire qu'à goûter à nouveau à ses lèvres, à son odeur, à son corps, inexplorés depuis trop longtemps. Alternativement, une face puis l'autre avec le rythme qui s'impose à nous, selon nos envies. "vous partez quand en vacances?" tout en connaissant la réponse qui fait que nous nous retrouvons là ce soir pour pallier à une éventuelle trop longue période sans sexe entre hommes. Quelle course!

Courir.
Aller vite quelque part. Peu importe la destination, peu importe le temps que ça mettrait, nous y allions. Là-bas, ailleurs, vers ce lieu indéfinissable, impalpable, où nous sommes tout simplement bien. D'ailleurs, avions nous encore la clé? L'un de nous pouvait il laisser l'autre sur le pas de la porte sans pouvoir l'emmener? Rien n'était sûr. Seule l'envie nous poussait et nous disait qu'il était temps d'y aller, qu'il était impossible de repousser une éventuelle entrevue à 3 semaines.

Courir.
En parlant de l'imagination, de la pensée, se développer, fonctionner librement ; errer, vagabonder. Un chemin, des champs, quelques arbres, de la paille, au loin la route, tout près la voie ferrée. Il n'a pas fallu longtemps à notre pensée pour vagabonder le temps d'une entrevue, sortir de nos corps brûlants, en les laissant livrés à eux mêmes, abandonnés l'un à l'autre. Plus rien, plus personne, ne restaient plus que nos instincts bestiaux posés là au milieu de nullepart, prêt à s'adonner à leur distraction favorite.. Jusqu'à ce bouche à bouche brûlant (qui me fait de l'effet rien qu'en l'écrivant), apothéose de la fusion entre nos corps, nos lèvres collées, notre air partagé comme si nous faisions qu'un. A ce moment précis, lèvres contre lèvres, nos deux corps communiquent: "prends mon air, perçoit moi au plus profond de toi, perçoit comme je te possède, reçoit cette énergie vitale, imprègne la de ta chaleur et possède moi à ton tour".

Courir.
S'activer en se pressant ; se dépêcher. Soudain, un train qui passe, des spectateurs potentiels pour nous rappeler à la réalité: nous sommes à découvert, pas de murs, pas de draps, pas de volets fermés, pas de tanière. Allongeons nous et courons vers ce que nous sommes venus chercher: "je te préviens, j'avale tout, j'en perds pas une miette". Quelques va et vient, quelques coups de langues et quelques emgobage plus tard, nous avons pu mesurer l'étendu de notre appétit. Une chose est sûre: nous n'avons laisser aucune trace d'aucun liquide corporel ni sur nos vêtements, ni sur le sol tellement nous nous sommes appliqués à ne rien en perdre après 3 semaines de régime sec.

Courir.
Aller tout droit à un état pénible, un échec, être proche de tomber dans cet état, de connaître cet échec : Vous courez à la faillite. Il court à sa perte. Effectivement, il y a cette partie là de la définition aussi, celle que l'on ne doit pas oublier. C'est bien pour ça que nous ne "courons" pas si souvent que ça, que notre but n'est pas de devenir des marathoniens mais des gens qui courent pour le plaisir, pour se faire du bien. Une sorte de loisir, une fois sur une jambe, une fois sur l'autre, alternativement, pour ne pas s'épuiser et prendre toujours autant de plaisir à s'époumoner tous les deux.


Voilà, je vous assure, preuves à l'appui, ce soir là, nous avons été courir, c'est le Larousse qui le dit.

Par Tom - Publié dans : Histoires d'autres
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