Retrouver le noir des salles obscures, retrouver la présence d'un autre homme à coté de moi, retrouver les regards des autres que l'on croit un peu trop insistant. Retrouver cette excitation qui monte lentement mais surement, avoir chaud, etre tendu, très tendu comme prés à exploser et puis laisser retomber un peu et puis y revenir encore.

Sentir les frôlements des jambes, des mains, des doigts, les palpations de la paume, les pressions de plus en plus rapprocher et insistante. Oser laisser poindre l'instrument gorgé sous son manteau ou sa veste, se laisser prendre en main un peu, beaucoup, se recroqueviller, se retenir, s'empêcher, contrôler sa respiration, dire stop et laisser tiédir.

Cela faisait un moment que l'idée de retourner faire un ciné-coquin me tarodait, c'est maintenant chose faite et de plus cela m'a permis de revoir, même si c'était dans la pénombre, un ancien contact que je n'avais pas revu depuis quelques années. Un contact que mon exclusivité avec Tom avait finit par lasser, par chasser. Le retrouver en pointillé sur mon chemin est une jolie chose, comme pour se dire nous sommes toujours là malgrès le temps qui fait son oeuvre.
La prochaine étape serait maintenant de retourner au cinéma mais de me frotter a une personne inconnu.