J'aime ces periodes où comme en ce moment je suis irrémediablement attiré par Tom, où il devient mon irrepressible envie. Où, je n'attend qu'une seule chose, pouvoir me retrouver seul avec lui, me frotter, me confronter à lui, m'offrir entièrement corps contre corps et plus encore.

Les deux semaines qui viennent de s'écouler en sont un exemple frappant, nous nous sommes croisés quelques fois en mode hétérosexuel, avec nos moitiés pour un repas, un concert. Je ne peux que l'épier de loin, je n'ose pas appuyer mon regard sur lui ou alors de manière très furtif. Je ne peux m'empecher quand je le frole, de respirer son odeur, de ressentir la tension qui se dégage de nos corps.

J'aime cette distance dans laquelle se niche toute l'attraction sexuelle sans aucun doute à notre démesure.
Plus les jours passent et plus l'excitation monte, plus l'envie de me perdre en lui m'innonde, de l'aspirer tout entier, de ne faire qu'un, de faire que se relache la pression jusqu'à la prochaine fois.
Selon toute vraissemblance, jeudi sera pour nous le bon moment.