Tout va vite depuis quelques temps, je suis comme entré dans une drôle de spirale, moi qui avait toujours espacé mes plans culs, l'espace entre deux commence à se restreindre dangeureusement, et je ne prends plus le temps d'apprendez à connaitre la personne en face... C'est à peu prés ce qui s'est passé aujourd'hui, le mec que j'ai vu aujourd'hui on doit parler peut-etre depuis quoi allez, 1 ou 2 semaines pas plus, il a une copine, il a envie d'un plan, moi aussi, surtout en ce moment ou c'est trouble avec Joffrey j'ai envie de me confronter a quelque chose de très concret.

Enfin bref, aujourd'hui je bosse à l'entrepot entre Amiens et Abbeville, en pleine campagne, un grand entrepot avec des cartons et des cartons de bouquins, mon bureau à un bout et le bureau des collegues de l'autre, au milieu de l'entrepot, une caravane.

Rendez-vous est donc donné dans cet entrepot avec ce type avec qui je parle depuis peu et que j'ai vu une fois en web cam.. mes collegues partent du taf il est 18h30, il frappa a la grande porte en métal, je vais ouvrir.. rituel de salutation, je lui fait visiter vite fait l'entrepot plutôt glauque quand même, on file dans la caravane, on prend un verre, on se pose sur la banquette on commence à se toucher, à s'embrasser, à se caresser, on glisse nos mains sous nos tee-shirt, on ouvre nos boutons de pantalon on se caresse la queue, on déconne pas mal, on a l'air aussi intimidé l'un que l'autre par cette situation plus qu'incongrue... là le fantasme du lieu avait pour le coup une importance capitale. On continue a s'embrasser la queue gentiment puis, moins gentiment... Ensuite on se rhabille, à moitié et on file dans mon bureau.

On continue nos ebats là-bas dans ce lieu avec des étagères de livres jusqu'au plafond, je le colle contre le bureau et continue a l'embrasser, on se mets entièrement nu, il me colle contre le mur et fait mine de me prendre, on se couche à terre sur la moquette pour un 69 lanscinant, on finit par se branler mutuellement .

Le chapitre est clos, il part, je referme la porte en fer derrière moi et je rentre chez moi avec 1h de route.

rédigé le 23 août 2010