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Mardi 19 novembre 2 19 /11 /Nov 12:40

Il faut bien l'admettre, le temps des lettres, des courriers, des pensées sur papiers, des mots d'amours, du parfum déposé ou des baisers couchés sur des feuilles est terminé .. Du moins c'est ce que je pense, c'est peut-etre une idée recue, peut-être que la nouvelle jeunesse, celle qui réécoute du vinyl, reprends gout aussi pour çà ...

 

En tout les cas moi, les lettres ont toujours laisser des traces sur moi, les mots sur le papier, les conversations entre ami(e)s plus ou moins proche voir très proches ...

Entre les envellopes normales, celle qui avaient un parfum particulier, celles fabriquées avec des pages de magazines.

Bien souvent il suffisait qu'elles arrivent dans la boite aux lettres pour savoir de qui elles venaient, la forme de l'écriture aussi, les pattes de mouches, les points ou les coeur sur les i, le coté rond, penchée ou ratatiné.
Entre 12 et 24 ans je pense en avoir écrits et en avoir reçu un paquet, un gros paquet, même à ma prof de lettre de l'époque ..

Puis les lettres de l'amoureuse .. celle qui le restera et qui deviendra plus tard la femme et la mère des enfants.
De temps en temps la lettre semblait vivante, elle était humide de larme souvent de tristesse pour un drame ou une rupture, un secret qui touche au coeur.
les mots coquins, voir pornos échangés sur le "mur a message" de la résidence universitaire et les dérives que cela a pu provoquer (je ferais un article bientôt, je ne pense pas en avoir déjà parlé).

Il y a aussi tout ces mots et ces lettres qui ne doivent plus refaire surface, mais qui étaient physiquement là, celle que j'avais écrite a un pote lui disant que j'aimerais avoir une premiere experience homo avec lui pour essayer, ces mots pornos de la résidence universitaire et mon journal intime papier ... Tout ces mots qui sont partis à la poubelle, aprés avoir etaient changé de cachette mainte et mainte fois.

 

Et les mots de ma mère, ceux bourrés de fautes d'ortographes qui touchaient au coeur car ils étaient rare, ceux qui finissaient toujours invariablement par "je t'aime mon fils".
Cette lettre, ce petit mot, ce dernier mot d'elle que j'ai longtemps cherché à sa mort, cette phrase, ce dernier "je t'aime, mon fils" que je n'ai jamais trouvé .




Par tendremec - Publié dans : la vie suit son cours
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