Me voilà revenu d'un week-end entre ami, d'un week-end entre ami particulier s'il en est. Un vrai week-end d'amusement, de distraction, où l'on peut oublier le monde extérieur et la vie qui l'entoure. Plus qu'une pause, un rendez-vous !

Un week-end où prône la liberté dans les limites de ce que la conscience morale peut nous autoriser. Ce week-end je le partage depuis quelques saisons déjà avec Tom et P'tit biscuit, je n'ai pas a me cacher devant eux ils savent beaucoup de choses de moi, mes fèlures, mes fantasmes, mes doutes et mes attentes, je n'ai pas besoin avec eux d'avancer masqué et je les remercie pour çà.

Comme il est bon de passer du temps avec un très bon ami et un amant, car oui aprés réflexion c'est tout de même le terme qui convient le mieux à Tom , en tout les cas je n'en ai pas trouvé d'autre, ami ou sexe-friend ne correspondant pas vraiment à la réalité.

Comment pourrait-on résumer en un article ce que ces heures passés avec Tom représentent, c'est tout simplement impossible, ces heures sont limitées dans le temps et pourtant elle se diffuse encore bien aprés. Elles ont pour conséquences un bohneur de vivre réel et en même temps un questionnement, l'un ne va pas sans l'autre.

En dehors de toutes expériences sexuelles, ou prouesses artistiques et physiques réalisées durant ce week-end dont je prendrais peut-etre le temps de vous parler quand j'en aurais l'occasion, j'ai pris le temps de prendre conscience que, oui ce que l'on refuse d'accepter est quand même là, tout près comme au bout des levres, tout au bord, prés à s'échapper sans que l'on y prenne garde, quelques mots qui pourrait sans doute tout à fait s'inscrire dans ce contexte si particulier, à ce moment précis.
Mais des mots, des expressions que l'on freine, que l'on refuse de laisser s'échapper, des mots qui pourraient mettre à mal l'équilibre construit depuis toutes ces années. Et je sais comme lui je pense que cette équilibre à été tellement difficile à trouver qu'il faut le préserver au maximum.

Cette relation entre lui et moi est sans doute justement aussi forte aujourd'hui, car elle est comme cela, en dehors des carcans, des routes tracées et qu'elle doit le rester sous peine de s'ammoindrir, de perdre de sa force et de s'essouffler.
Peut-être disparaitra t-elle d'elle même un jour sans crier gare mais si cela arrive, j'ose esperer qu'elle ne sera pas ternie et qu'elle restera pure et brillante dans nos souvenirs. En tout les cas j'ai bien l'intention d'en profiter tant qu'elle existe aussi longtemps que possible.

Oui vivre un week-end comme celui-ci, c'est prendre le risque d'en sortir chamboulé, de se retrouver dans un étât second, de savoir que ce qui vient de se passer est tout à fait réél et pourtant ne pas pouvoir faire autrement que de le rejeter en dehors de soi, de l'enfouir, de le mettre dans un bocal, refermer le couvercle et de le regarder de loin, du coin de l'oeil pour continuer à avancer.