Se décadanser sur une musique trop cuite encore et encore

Sortir de l'ether la tête la première puis vouloir y retourner tranquille pour continuer à siroter la nuit en plein milieu de l'aprés-midi.
Boire jusqu'à en fleurir sa tombe et son vocabulaire, jusqu'à avoir les idées clairs

Eclair de génie, éclair de lune, s'y mirer totalement, sans demi-mesure et sans faire semblant

Au final, toucher l'abîme du bout des doigts, le prendre là dans ses mains, se rendre compte qu'il n'est qu'un reflet vide, abrupte, déraisonnable en tout point différent de la vie qui nous mène en bateau ivre.

Comme il est loin le temps où les pixels se rencontraient, ou mon regard ne mattait que du pixel, ou j'avais la "sensation" d'être pret de quelqu'un pourtant si loin par l'espace que le virtuel resorber de manière artificielle. ces moments de communion ne reviennent pas, faute de temps, faute de moyen ... le seul lien avec le pixel reste celui ci .

Des lettres qui s'enchainent encore et toujours, des mots qui dansent, des idées qui frétillent, des sensations éphémère que l'on crois retrouver et qui nous échappent juste aprés, je ne parle pas encore de nostalgie je n'en suis pas arriver à ce point de non-retour.

La réalité est tellement différente de la vie en pixel, je ne dis pas qu'elle est meilleure ou moins bien, juste différente, on ne joue pas sur le même tableau. Certains préfèrent l'un d'autres l'autre, moi les deux me vont, encore cette impression de vivre tout et n'importe quoi à la fois d'avoir un lien direct avec les choses même si il est faussé. Se sentir en communication, en phase, action-réaction .  

Ce mini-texte s'arretera là pour aujourd'hui, je sais pas vraiment de quoi il a l'air, de pas grand chose je crois bien, qu'importe tout ca n'est que du virtuel et de la poudre aux yeux, du comprehensible avec un peu de flou à l'interieur, il y aurai encore beaucoup de reglage à y faire, je quitte le monde du pixel pour celui des atômes

respirez vous êtes réél jusqu'à la preuve du contraire.