Le blog de lepremierjourdurestedemavie.erog.fr

Ecrire un article , se retrouver devant ce carré blanc pour y noircir des lignes... oui mais des lignes sur quoi ?
Comment trouver quelque chose à dire  que je n'ai pas déjà dit, que je n'ai jamais survolé, ca devient difficile au bout de tout ce temps, enfin c'est moi qui le pense, je ferais mieux de laisser glisser les mains sur le clavier sans vraiment savoir ou elles vont m'emmener, quelle direction elle vont prendre, vont-elles trouver une nouvelles manière d'aborder les choses à défaut d'une nouvelle manière de les voir.. C'est comme-ci ces mains étaient a l'exterieur de moi, qu'elle ne m'appartenais pas, elle vont de plus en plus vite tapant des mots que j'ai a peine le temps de penser, ces mots arrivent directement de moi à vous sans passer par la case "reflexion de l'esprit". Même pas le temps de reprendre son souffle après un point, enfin les mains n'ont pas vraiment le temps de respirer elle peuvent s'affairer comme elle le souhaite autant qu'elle le souhaite. Ne pas regarder en arrière, ne pas voir le chemin parcouru , le bloc de texte qui grandit de plus en plus tout comme la vie elle-même passe et avance même si l'on n'en a pas forcemment conscience... Les 30 ans qui paraissent si loin mais qui pourtant sont presque déjà demain... Putain 30 ans, et oui, et alors, il se passe quoi après ca, on s'arrete de vivre, de respirer ? On apprendra à vivre avec et voilà de toute façon j'ai déjà 30 ans et j'en ai à peine 18... L'age n'est souvent que dans les yeux des autres, dans le regard que les gens nous porte ou alors justement dans ce regard que les gens n'ont plus vers vous. Les jeunes vous vois forcement comme un vieux, d'autant plus avec une pousette dans les mains et alors? moi aussi je les vois comme des jeunes... Ca ne refera pas le monde.. et puis de temps en temps il arrive qu'on rencontre des gens qui passe outre ces considérations et qui se laisse aller à s'ouvrir quelque soit l'âge, à divaguer et à oser parler sans se préocuper du reste.

 

Tiens ce dernier "point" était plus appuyé que les autres, les mains semblent reprendre une allure correcte, elle vont commencer à ralentir leurs cadence, à retrouver une utilisation normale, voire même à ne plus savoir quelle touche enfoncée, il est alors temps "ou presque" de cliquer sur envoyer sans relire et sans reflechir.

Jeu 24 jun 2010 1 commentaire
Tu as raison d'écrire... il y a des silences qui sonnent comme des requiems...
Frédéric - le 25/06/2010 à 17h38