Le blog de lepremierjourdurestedemavie.erog.fr

Refermons la porte sur la parenthèse. Cette nuit restera secrète mais elle restera.
Une soirée et une nuit hors des conventions et hors du temps, hors de l'espace aussi. Ici ? il n'y a personne ici je suis tout seul : Tom serait donc un "fantôme vivant"? un esprit excité et excitant ? on m'aurais menti?

J'invite "personne" à entrer chez moi et forcement le flip, le stress du départ, "et si et si", et si par je ne sais quelle raison, elles appelaient, elles trouvaient cela louche. Les risques sont quand même gros, extrèmement gros c'est là qu'on voit que les rois du mensonge ne sont pas toujours ceux qu'on croit, et que pour la carotte tout est bon [et que dans la carotte tout est bon aussi, mais cela c'est une autre histoire]. Se promettre de ne plus le refaire, qu'un va vivre un moment unique.

A une heure plus avancée, on lance les hostilités, notre fantasme en tête, lancés à la recherche d'une proie dans les méandres du net.
Comment on fait? où va-t-on pêcher? deux pour un ca devrait être plutôt simple de remonter le moulinet. Alors c'est en bon marseillais sportifs, jeune evidemment qu'on se jette à l'eau. On amorce ... on amorce encore, y'a pas mal de courant aparemment .. rien à se mettre sous la dent, les temps sont dures comme leurs bites fantômes, les conversations sont ... inexistante. On rentre dans la danse, on tourne on tourne pour faire comme tout le monde, on tourne en rond surtout. Puis mon "fournisseur de malabar" entre dans la danse avec nous, un ptit tour et puis il s'en va aussi vite qu'il est venu. Il m'avait prévenu ce diable.
LA quête est longue, harassante, et chiante, vite fait on pêche un poisson on s'épie un peu, on se parle peu, on s'en fous on est deux. Le poisson ne mord plus à l'hameçon on ferme le virtuel et on s'ouvre à nous.
Pauvre tapis il en aura vu des vertes et des pas mûres. Pour une fois on ne se rhabille pas en quatrième vitesse "au revoir, heu on s'apelle, enfin on se mail".

A une heure beaucoup plus avancée, on reste nu, un dernier verre et montons dans la chambre d'ami, entre ami evidemment. On retâte, on retouche, on reroule, on regoûte, on refrotte, on ose le "bout" du doigt, on remet le couvert et finalement on rit.
Affamé? non? un ptit creux seulement. Le reste de la nuit nous attend pour un sommeil réparateur dans cette chambre froide ou il n'y a qu'une seule façon de se réchauffer.
 

Au petit matin les homos erectus disparaissent et reprennent le cours normal de leur périple, on referment la parenthèse, on ne se dit pas "à bientôt" mais "à pas trop vite" .
La journée commence, retrouvons cours, anatomie, sourire et dents qui poussent.

Ven 23 avr 2010 Aucun commentaire